30 juin 2015, Texte: Philipp Schüpbach, photo: flickr/ND Strupler (CC BY 2.0)
À l’arrivée du printemps, les deux-roues se font plus nombreux sur les routes de Suisse. Le réveil de la nature et la hausse des températures nous attirent à l’extérieur. La plupart des cyclistes et motocyclistes portent un casque. Or, ni un casque ni une révision technique de printemps n’éliminent le risque d’accident. Selon la statistique LAA, 56% des accidents de la route impliquent un cycliste ou un motard. Comment se protéger après la suppression de la vignette obligatoire?
«Il est toujours bon de souscrire une assurance responsabilité civile privée», explique Patrik Zünd. Elle est d’ailleurs obligatoire pour les automobilistes et les motocyclistes. Mais elle est tout aussi judicieuse pour les cyclistes, ajoute l’expert. «Depuis la suppression de la vignette vélo en 2012, c’est la assurance responsabilité civile privée qui indemnise les sinistres causés par les automobilistes. L’assurance n’est donc plus obligatoire, mais un sinistre peut coûter très cher à qui n’est pas couvert», avertit Patrik Zünd.
Les enfants, qui se déplacent souvent à vélo, sont particulièrement exposés aux dangers de la circulation, c’est pourquoi l’assurance responsabilité civile privée des parents couvre chez l’Helvetia aussi les enfants et jeunes adultes du foyer jusqu’à l’âge de 20 ans.
La mode est aux «e-bikes». Ces vélos de nouvelle génération font de nombreux adeptes. Les cyclistes motorisés franchissent les pentes raides sans aucun effort et ne laissent aucune trace de sueur sur leur casque. Les plus âgés peuvent même faire leurs courses seuls, sans faire appel à leurs enfants pour les conduire. Petit bémol cependant: «Les propriétaires d’e-bikes sont plus rapides, donc moins en sécurité», ajoute Patrik Zünd. C’est pourquoi une assurance responsabilité civile est obligatoire pour les vélos à assistance électrique pouvant rouler à plus de 25 km/h. Leurs propriétaires doivent se procurer la vignette correspondante et la plaque de contrôle jaune auprès des autorités compétentes.
Un vélo coûte cher. Un vélo électrique encore plus. Les amateurs du deux-roues souhaitent donc se protéger eux-mêmes et les autres, mais aussi leur cycle. Les précieux deux-roues sont en effet très convoités par les voleurs. Chaque année, des milliers de vélos sont dérobés. «L’assurance inventaire du ménage de l’Helvetia couvre les vélos contre le vol à leur valeur à neuf», précise Patrik Zünd. Mais attention: cette assurance indemnise uniquement les vélos dérobés au domicile des assurés, à la cave, par exemple. Si un voleur le subtilise dans la rue, l’assuré n’est indemnisé que s’il a souscrit la couverture complémentaire «vol simple à l’extérieur».
De plus, les e-bikes ne sont pas toujours considérés comme des vélos. Les modèles très puissants qui doivent porter une vignette entrent dans la catégorie des petites motos. Ils sont donc exclus de l’inventaire du ménage. Mais il existe toute une panoplie de couvertures d’assurance supplémentaires pour motos combinables pour répondre à chaque situation. Citons par exemple l’assurance casco partielle ou totale, la renonciation à la négligence grave ou encore la protection juridique circulation. Les couvertures adéquates permettent donc d’éviter les mauvaises surprises.
Patrik Zünd, agent principal de l’Helvetia à Sarnen, est en charge du canton d’Obwald avec ses six collaborateurs. Il a plus de 15 ans d’expérience dans l’assurance.