Vous pouvez en effet économiser beaucoup d’impôts avec l’une ou l’autre de ces solutions. Vous devriez cependant effectuer vos versements avant la fin de l’année pour bénéficier de la bonification avant le 31 décembre. Passée cette date, vous ne pourrez plus déduire ces versements de votre revenu imposable.
Le certificat de prévoyance de votre caisse de pension vous indique le montant de rachat nécessaire pour combler vos lacunes de couverture. Veuillez noter que vous n’aurez pas accès à ces fonds avant l’âge de la retraite. Autre restriction: la perception du capital après rachats est possible au plus tôt après trois ans, pour que le prélèvement fiscal réalisé soit toujours garanti. Les rachats sont déconseillés si la caisse de pension présente une couverture insuffisante et que son redressement financier est nécessaire. Il en va de même si les rachats sont crédités à l’avoir surobligatoire, lequel peut offrir une rémunération nulle voire négative dans certaines circonstances.
Il convient donc d’envisager ces rachats uniquement après avoir épuisé les possibilités de placement dans le pilier 3a. Les actifs occupés qui cotisent dans une caisse de pension peuvent verser jusqu’à CHF 6’768, qui sont intégralement déduits des revenus imposables. Ceux qui ne cotisent pas dans une caisse de pension peuvent verser jusqu’à 20 pour cent de leur revenu net du travail, dans la limite de CHF 33’840, et déduire cette somme de leur revenu imposable. Il s’agit de montants autorisés par personne. Dans un couple marié donc, chaque conjoint peut effectuer ces versements à condition d’exercer une activité rémunérée. Il y a activité lucrative lorsque la personne perçoit un revenu soumis à l’AVS.
Les versements peuvent servir à acheter des produits bancaires ou des solutions d’assurance. Les solutions d’assurance ont pour avantage qu’elles offrent une grande sécurité au capital investi, mais aussi une protection contre les risques de décès et d’incapacité de gain. De plus, les solutions de prévoyance modernes sont très flexibles. Les clients peuvent les adapter à leurs besoins et à l’évolution de leur situation personnelle sans être financièrement lésés. En outre, ils peuvent souscrire de simples assurances contre les risques de décès ou d’incapacité de gain dans le cadre du pilier 3a. Par ailleurs, les pures assurances risques, comme les assurances décès ou incapacité de gain, peuvent aussi être menées dans le cadre du pilier 3a.