Quand un feu vert vire au cauchemar : l’angle mort qui coûte cher

Mais derrière lui, un cycliste décide de remonter la file par la droite, jusqu’à se placer exactement là où le conducteur ne peut pas le voir : dans l’angle mort, au niveau du clignotant droit.

Lorsque le feu passe au vert, le chauffeur s’engage. En face, le cycliste poursuit tout droit. La collision est inévitable. Quelques secondes plus tard, le conducteur s’arrête, après avoir ressenti « comme une bosse » sous son camion. Le cycliste, lui, est déjà gravement blessé, traîné sur plusieurs mètres.

Ce que nous enseigne ce sinistre

Cet accident dramatique rappelle une réalité incontournable : malgré les multiples rétroviseurs dont sont équipés les poids lourds, les angles morts restent une zone de danger permanent – particulièrement en milieu urbain, là où cyclistes et piétons circulent à proximité immédiate des camions.

Les dispositifs de prévention existants

• Installation d’un assistant de changement de direction.
• Mise en place de caméras ou radars détectant cyclistes et piétons côté droit.
• Apposition d’autocollants « attention angle mort », obligatoires depuis 2021, sur les côtés et l’arrière des véhicules lourds.

Prévenir, c’est protéger

Cet accident n’est pas un cas isolé : la cohabitation entre poids lourds et usagers vulnérables en milieu urbain reste l’un des enjeux majeurs de la sécurité routière.
La technologie offre aujourd’hui des solutions efficaces pour limiter les angles morts, mais elle doit aller de pair avec une vigilance humaine de chaque instant. Chauffeurs, entreprises, collectivités, courtiers et assureurs partagent ici une même responsabilité : tout mettre en œuvre pour que le quotidien de la route ne vire pas au drame.