Je suis intéressé par
?
La recherche n'est pas disponible pour le moment. Veuillez réessayer ultérieurement.
N’hésitez pas à nous contacter. Vers la page d'accueil
  • IDEA helvetia – Bereich Umwelt

    Nos projets de forêts protectrices

    Vous trouverez ci-dessous un aperçu des projets soutenus jusqu'à présent par la fondation de forêts protectrices.
    La fondation IDEA helvetia soutient les plantations expérimentales d'essences d'avenir

    Après 21 engagements en faveur de la forêt protectrice accompagnés de dons d'arbres, Helvetia Assurances et la Fondation IDEA helvetia soutiennent le canton du Tessin dans un projet pilote. Dans ce contexte, elles lui font un don de CHF 50'000 pour les soins et l'entretien de plantations expérimentales visant à étudier la résistance de différentes essences face au changement climatique. Les résultats obtenus dans le cadre du projet de recherche aideront à adapter le développement des forêts protectrices au changement climatique pour qu'elles puissent continuer à remplir leur fonction protectrice à l'avenir. Claudio Zali, président du Conseil d'État (TI), a aujourd'hui livré des informations sur le projet, de concert avec Tito Solari, agent général d'Helvetia Lugano, Roland David, responsable de la section Économie forestière du canton du Tessin, et Adrian Oncelli, ingénieur forestier et responsable de l'Office de la sylviculture et des organismes dangereux.

    Une forêt protectrice intacte forme un système de protection biologique qui agit sur un périmètre défini et joue à ce titre un rôle essentiel dans la prévention des risques naturels en protégeant les personnes, les bâtiments, les pistes de ski de fond, les chemins de randonnée et les voies de circulation des dommages naturels.

    Les forêts perdent leur effet protecteur

    Le changement climatique pose un gros défi aux spécialistes forestiers régionaux quant à l'entretien et à l'exploitation des forêts protectrices. La hausse des températures menace la pérennité de diverses essences. Pour que l'effet protecteur des forêts ne faiblisse pas avec le temps, il faut réagir en temps utile. « Une forêt protectrice intacte a besoin de temps pour grandir. Il faut des décennies pour que les arbres nouvellement plantés déploient leur effet protecteur », précise Roland David, responsable de la section Économie forestière du canton du Tessin. « Il est donc essentiel de préparer suffisamment tôt les forêts protectrices aux futures conditions générales et d'harmoniser les travaux forestiers avec les développements climatiques prévisibles.»

    Projet de recherche «Plantations expérimentales d'essences d'avenir»

    Pour que les forêts protectrices puissent continuer à remplir leur fonction à l'avenir, la question se pose de savoir quelles essences sont capables de faire face à des étés de plus en plus chauds et secs. Aujourd'hui déjà, on constate que toutes les essences ne sont pas à la hauteur de ce défi. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL ont donc défini, en collaboration avec les cantons, 59 sites en Suisse dans lesquels des plantations tests seront effectuées. Les sites du projet de recherche «Plantations expérimentales d'essences d'avenir» sont situés à des altitudes diverses et dans différentes régions climatiques de Suisse. Cela permet d'étudier la résistance au climat de différentes espèces d'arbres dans des conditions variables. «Ces études fourniront des informations importantes pour le développement des forêts protectrices en Suisse. Je suis heureux que nous puissions contribuer au projet de recherche national avec le site de plantation de Novaggio dans le canton du Tessin», déclare Claudio Zali, président du Conseil d'État (TI).


    Dix essences différentes d'origine diverse

    Helvetia soutient le projet de recherche en collaboration avec la Fondation IDEA helvetia. Le montant de CHF 50'000, une somme accordée par IDEA pour le projet de Novaggio, sera entièrement destiné aux soins et à l'entretien du site pilote. Adrian Oncelli, ingénieur forestier et responsable de l'Office de la sylviculture et des organismes dangereux, connaît particulièrement bien l'environnement des plantations expérimentales dans sa région: «Nous avons planté dix espèces de conifères et de feuillus distinctes dans des parcelles particulières de la forêt. Pour chaque essence qui est examinée, nous avons sélectionné plus de 100 plants issus de différents lieux d'origine. Au cours des 30 à 50 prochaines années, nous serons en mesure de procéder à des évaluations qui nous livreront des connaissances sur la tolérance au climat des différentes essences dans notre région et permettront ainsi un développement ciblé et très prometteur de la forêt protectrice.»