L’Armateur a le devoir de dispenser des formations à ses équipages pour les sensibiliser sur le port du VFI. De même, l’équipage a le devoir de porter l’équipement dans toutes les situations citées ci-dessus. Le modèle doit être adapté au gabarit du marin qui le porte, et il est fortement recommandé de sélectionner un modèle avec sous-cutale, ce qui augmente les chances de maintien des voies respiratoires hors de l’eau en cas de perte de conscience.
Ces équipements doivent être conformes à la SOLAS 1974 Chapitre III Règle 7.2 et au recueil LSA paragraphe 2.2. Ils doivent également être contrôlés conformément aux préconisations du fabricant, généralement tous les ans par un service spécialisé. Parallèlement à ce contrôle annuel extérieur, il est important de rappeler à l’équipage qu’ils sont aussi responsables de leur sécurité : ils doivent faire une inspection visuelle de leur équipement avant chaque usage, rester vigilant sur l’évolution de l’état du gilet, et ajuster convenablement l’équipement pour assurer son efficacité.
Un pêcheur a perdu la vie sur l’étang de Leucate l’année dernière. Il patronnait seul son navire dans des conditions météorologiques difficiles et ne portait pas de VFI. L’enquête a démontré que le marin a perdu connaissance à la suite d’un choc et s’est noyé.
Un pêcheur a été secouru après que son navire ait chaviré dans la baie de l’Aiguillon en février, grâce à la balise MOB qu’il portait sur lui. L’homme qui s’était réfugié sur la coque retournée de son navire a pu être localisé rapidement par les sauveteurs SNSM et contrairement à d’autres accidents similaires survenus en hiver, il n’a pas souffert d’hypothermie.
Fiche prévention | Équipements de Protection Individuelle (EPI) pour la pêche |
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Équipements de Protection Individuelle (EPI) pour la pêche |