Kristian, à quel moment as-tu senti que tu entamais un nouveau chapitre loin des terrains de foot?

«À 23 ans, je me suis demandé ce qu’il me restait encore à accomplir dans le football. J’étais assez lucide pour me rendre compte que je n’allais pas faire une carrière internationale. J’aurais pu continuer à jouer à un bon niveau, mais je ne voulais pas me retrouver, à la trentaine, sans perspective professionnelle. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir sérieusement à mon après-carrière sportive. Pour moi, c’était clair: le football, oui, mais uniquement pour le plaisir.»

Comment as-tu vécu la transition entre le terrain et le bureau?

«Honnêtement, le changement n’a pas été simple. J’avais suivi une formation commerciale, mais il me manquait l’expérience pratique requise pour de nombreux postes, et j’ai donc essuyé pas mal de refus. Grâce à Athletes Network, j’ai entendu parler du poste de conseiller clients au service externe chez Helvetia. Après plusieurs entretiens, j’ai su que c’était le bon choix. Les valeurs, l’équipe et le travail m’ont convaincu.»

À quoi ressemble ton quotidien aujourd’hui et en quoi diffère-t-il de ta vie de footballeur?

«Quand j’étais footballeur, mes journées étaient rythmées par les entraînements, et le reste se décidait souvent à la dernière minute. Aujourd’hui, elles sont beaucoup plus structurées: j’arrive au bureau entre 7 h 30 et 8 h, je m’occupe des tâches administratives et j’ai deux à trois rendez-vous clients par jour. Le soir, je vais à l’entraînement. Et oui, je gère nettement mieux mon temps aujourd’hui, je l’avoue volontiers avec le sourire.»

Quelles compétences acquises grâce au foot te sont utiles aujourd’hui dans ton métier?

«Avant tout, la capacité à gérer les échecs. Dans le sport comme dans le travail, tout ne se passe pas toujours comme prévu, mais il ne faut pas baisser les bras. Je me dis alors: retente ta chance. C’est la seule façon de progresser. La discipline est aussi primordiale. On n’a pas la même motivation tous les jours, et c’est normal. Ma mentalité de sportif m’aide dans ces moments-là à persévérer, à aller jusqu’au bout. Et puis, il y a l’esprit de compétition. Sur le terrain, on veut être titulaire; au travail, on veut atteindre ses objectifs. Mais l’équipe reste le principal, que ce soit au foot ou ici, chez Helvetia.»

Le mot d’ordre d’Helvetia est: «Être là quand il le faut.» Qu’est-ce que cela signifie pour toi?

«Souvent, ce sont les petites attentions qui font la différence. J’essaie d’alléger au maximum la charge de mes clientes et clients. Dans les entretiens, il y a toujours des moments formidables qui restent gravés dans ma mémoire. Certaines personnes sont d’abord réservées, surtout au téléphone, mais elles s’ouvrent dès qu’on leur témoigne de la sincérité, du respect et de l’empathie. À chaque fois, c’est pour moi un moment fort, un vrai signe de reconnaissance.»

Tu suis actuellement une formation d’intermédiaire d’assurance AFA. Quels sont tes projets?

«Tout à fait, je prépare en ce moment la formation d’intermédiaire d’assurance AFA, avec pour objectif d’obtenir le diplôme d’assurance. Helvetia me soutient dans ce parcours en me proposant des formations internes. Ensuite, j’aimerais évoluer au sein de l’entreprise. Je trouve cela très agréable d’avoir trouvé ma place tout en ayant encore beaucoup à accomplir.»